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La Semaine Sainte en famille, petite église domestique et horaires

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Cette expression d’« église domestique » nous vient de saint Jean Chrysostome, l’un des Père de l’Eglise qui a beaucoup prêché sur le sacrement de mariage et la vie chrétienne des personnes mariées. « Fais de ta maison une église puisque tu dois rendre compte du salut de tes enfants et de tes serviteurs ». Nous sommes au IVème siècle… J’ajouterai que nous devons chacun, nous préoccuper en premier du salut de notre âme. La famille qui vit d’abord comme église domestique grandit dans l’amour et le service du Seigneur. Alors, elle préserve la concorde et favorise l’assentiment entre ses membres et, ce qui est rendu impossible physiquement en ce moment, ouvre ses portes et son cœur aux autres, en particulier ceux qui souffrent.

Cette année, nous sommes privés des solennités liturgiques de la Semaine Sainte. C’est un vrai manque. Ces célébrations ne sont pas des représentations théâtrales ou des manifestations spirituelles destinées à réveiller nos cordes sensibles. La liturgie est là pour rendre présent le mystère de la foi en ses différents aspects pour nous faire grandir dans l’amour de Dieu. L’objet de ce message est donc de vous exhorter à vivre le plus chrétiennement possible la Grande Semaine qui prépare nos âmes à accueillir la joie de la Résurrection. Comment faire ?

1/ Les moyens audiovisuels sont possibles et bienvenus ! Mais ils ne sauraient être ni obligatoires ni nécessaires ; ils ne remplacent pas l’assistance physique à la messe. Surtout ils ne sauraient nous dispenser des exercices de vie spirituelle, personnel ou en famille. Il existe un risque de passivité ou d’esprit de consommation. Il ne faudrait pas qu’ils deviennent des excuses pour ne pas ou ne plus prier selon cette parole du Christ : « Là où deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux »

Voici les liens que je peux vous recommander :

Les offices chantés de la Basilique Notre-Dame de Fribourg. Attention, les offices de la Semaine Sainte seront célébrés selon les rites antérieurs à 1962.

http://www.messeendirect.net/

Les offices chantés en rit dominicain de Chéméré-le-Roi :

Chaine Youtube Chéméré

Les offices chantés de l’apostolat de FSSP à Versailles :

https://fsspversailles.org/

Chaine Youtube FSSP Versailles

Aussi, les messes du Jeudi Saint (18h30) et du jour de Pâques (10h15), ainsi que le Chemin de Croix du Vendredi Saint (15h) de Saint-Pierre-Ville de Tours seront transmis en direct via Facebook Live. Il est possible de les suivre en direct, à partir du site internet de la FSSP, sans être abonné à Facebook.

https://www.fssp-tours.fr/

Facebook FSSP TOURS

2/ Des moyens pour une liturgie domestique

J’expose tout d’abord des supports que vous pourrez utiliser pour porter une liturgie domestique. Sentez-vous très libres de faire ce qui vous semble possible. De manière générale, je ne peux que conseiller le chapelet en famille. Le prêtre est le pasteur d’une communauté venant dans l’église qu’il sert. Les parents sont les pasteurs de leur famille. Ils ont le devoir d’état, particulièrement, celui ou celle qui est en charge de la famille pour mener la prière. Ils ont des grâces d’état pour cela… La prière n’est pas simplement l’affaire des prêtres et des religieux.

A/ Constitution d’un oratoire familial,

A défaut d’une chapelle ou d’une pièce dédiée, il est recommandé de constituer un oratoire plus développé que d’habitude, à l’exemple de la crèche pour le temps de Noël. Attention à ne pas faire de l’écran le centre de cet oratoire… Cet oratoire pourra être habillé, orné, fleuri, ou dépouillé tout au long des jours saints.

B/ Des supports matériels

– Le Missel et/ou le livre La Semaine Sainte, réédité par le Barroux sont des soutiens irremplaçables. Forgées dans la longue tradition de la vie de l’Eglise, les prières liturgiques, les offices sont très riches et pédagogues. Elles explicitent et résument les mystères contemplés et commémorés. Il est bon de les lire en famille.

– Je vous encourage à chanter en famille ou même à préparer pour Pâques des pièces avec des instruments, selon les dons de chacun, la culture musicale et la possession de Liber Usualis ou de carnets de chants. Nous sommes habitués à chanter des chants de Noël devant la crèche, pourquoi ne pas chanter de beaux hymnes, cantiques et chants devant l’oratoire ?

– Aussi, vous pouvez écouter la belle conférence de carême prêchée par l’abbé Bizard à l’Immaculée Conception de Versailles pour le dimanche des Rameaux 2009. Il présente les différents rites liturgiques afin d’en retirer un enseignement spirituel. (Conférence disponible 7 jours à télécharger ICI)

– Pour ceux qui ont des enfants, même s’il n’est pas spécifiquement adapté pour la liturgie traditionnelle, je peux vous renvoyer sur ce document très bien fait de Monique Berger. J’ai acheté la version tout récemment mise en ligne. Celle-ci est plus ancienne. Vous pouvez télécharger ce scan avant Pâques. Je ne peux que vous inciter à acheter le livre par la suite, Vivre l’année liturgique avec les enfants. (à télécharger ici)

– Proposition d’un chemin de croix à dessiner pour les enfants (à télécharger ici)

C/ Veuillez à ce que tout porte au recueillement dans l’atmosphère de la maison au moment de la prière : silence intérieur, habillement, tenue, pas de bruits allogènes (machine à laver,…), portables éteints…

3/ Une liturgie domestique

Ce sont des indications en plus d’un office soit suivi par un moyen de communication, soit lu et médité en famille.

 Dimanche des Rameaux

  • Croix voilée de violet
  • Disposition des anciens rameaux, ou de rameaux sur l’oratoire
  • Disposer une banderole avec une image de rameaux aux fenêtres

Du lundi au mercredi Saint

  • Des temps de prière en silence
  • Essayer d’aller se confesser ou un temps d’examen de conscience, suivi d’un acte de contrition parfait, suivi du désir de se confesser dès que possible
  • Préparation du chemin de Croix du Vendredi Saint

 Jeudi Saint

  • Oratoire avec la croix voilée de blanc
  • Prière spéciale pour les prêtres, comme la prière à Notre Dame du Sacerdoce
  • Contacter les prêtres de la famille ou ceux qui ont pu garder des liens particuliers avec la famille ou les uns et les autres. Pourquoi ne pas y associer les enfants par le dessin ou une idée qui pourrait les toucher ?
  • Mettre les images d’ordination en votre possession sur l’oratoire
  • Lecture du sermon mis en ligne
  • Se rappeler de sa première communion ou des quelques communions particulièrement ferventes
  • Après la prière du soir, dépouillement complet de l’oratoire.
  • A la place de l’adoration au Reposoir, prendre un temps de méditation à partir de la lecture des adieux et de la prière sacerdotale de Jésus : Jn, 13, 33-17, 26.

Vendredi Saint

  • Rappel du jeûne et de l’abstinence strict
  • Chemin de croix, en extérieur si possible. Les stations pourront être faites manuellement. De nombreuses méditations de chemins de croix existent dans les Missels.
  • Remettre la croix et la dévoiler sur l’oratoire familial et la proposer à baiser

Samedi Saint

  • Essayer d’organiser une journée la plus calme et la plus chômée possible
  • Jeûne d’écran…
  • Préparer la fête de Pâques : décoration de la maison ou d’œufs de Pâques, repas…
  • Prier et contacter les parrains et marraines, les filleuls
  • Allumer un cierge en mémoire du Cierge Pascal
  • Pendant la prière du soir, renouvellement des promesses du baptême

Dimanche de Pâques

  • Sonner des cloches
  • Embellissement et fleurissement si possible de l’oratoire
  • Lecture du sermon mis en ligne
  • Temps particulier accordé pour une belle communion spirituelle ou sacramentelle pour ceux qui le peuvent. Pour rappel, voici ce que dit le l’Eglise Catholique pour la Communion pascale :

CEC : 1389 L’Église fait obligation aux fidèles de participer les dimanches et les jours de fête à la divine liturgie (cf. OE 15) et de recevoir au moins une fois par an l’Eucharistie, si possible au temps pascal, préparés par le sacrement de la Réconciliation. Mais l’Église recommande vivement aux fidèles de recevoir la sainte Eucharistie les dimanches et les jours de fête, ou plus souvent encore, même tous les jours.

CIC Can. 920 – § 1. Tout fidèle, après avoir été initié à la très sainte Eucharistie, est tenu par l’obligation de recevoir la sainte communion au moins une fois l’an.

  • 2. Ce précepte doit être rempli durant le temps pascal, à moins que pour une juste cause, il ne le soit à une autre époque de l’année.
  • Tradition des œufs de Pâques
  • Un bon repas familial
  • Un temps de prière vespéral

Cette privation des beaux offices liturgiques et paroissiaux auxquels nous sommes habitués peut déclencher ou réveiller en nous un aspect essentiel de la vie chrétienne qu’est une authentique vie de prière personnelle et familiale, comme une vraie relation Dieu, vécue, mûrie, partagée avec les siens, dans son milieu de vie. De toute chose, nous pouvons en retirer un bien, une découverte et même une bonne habitude. Même s’il est mieux de pouvoir vivre la foi, dans la vie sacramentelle, il est aussi bon et nécessaire de la développer dans la vie de prière qui nous christianise. C’est une invitation à nous évangéliser les uns les autres, en nos foyers qui sont appelés à être des maisons de paix, de joie et de prière.

Abbé Vianney Le Roux

Dimanche 29 mars, 1er dimanche de la Passion et annonces pour la semaine

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Dimanche 29 mars,
Bon dimanche de la Passion à tous. Le caractère austère du Carême s’accentue désormais. Et la liturgie nous porte et nous aide à nous aide à nous convertir… Même si nous ne pouvons pas y assister physiquement, nous pouvons la suivre et l’intérioriser en lisant et méditant les textes, que nous avons parfois l’habitude d’entendre avec une oreille distraite…
 « Daignez Seigneur Tout-Puissant, considérer avec faveur votre famille, en sorte que, par la largesse de votre grâce les corps soient droitement gouvernés, et les âmes gardées dans votre sollicitude » Collecte du jour.
 
L’église sera ouverte ce dimanche de 9h à 10h, de 11h à 12h, de 17h à 18h. Il est prévu l’adoration, et la possibilité de communier au 1/4 de l’heure environ (selon l’assistance) et de se confesser dans la sacristie, suivant strictement les recommandations habituelles.
Sermon
Depuis quelques jours, pensant à ce que je voulais vous dire, cette parole du Christ me revenait sans cesse: « N’ayez pas peur »… Le Christ l’a dit à ses apôtres alors qu’Il marche sur les eaux ou encore le jour de la Transfiguration. Écho divin de la parole de l’Ange à Marie, « Ne crains pas ». Après la Résurrection, ce sera même, « Que la paix soit avec vous ».
Le Pape François a achevé sa très belle homélie de vendredi par ces mots : « N’ayez pas peur ». Je vous encourage à la lire et à la relire. Vous y trouverez certainement des résonances personnelles. Si c’est le cas, notez les quelque part, mettez par écrit vos réflexions et résolutions. Ce temps de confinement peut et doit être un temps de réflexion et de conversion.
Pourquoi cette parole du Christ, « N’ayez pas peur ». Tout simplement parce que cette atmosphère de peur règne et risque de nous gagner. Les conséquences sont immédiates et visibles : c’est l’absence de charité. La peur engendre la disparition de l’amour. La simple recherche de la santé physique, nutritive et civique ne suffit pas. Le grand absent, c’est le souci des âmes. Pas simplement des âmes ceux qui souffrent et vont très mal ; ils sont privés des secours spirituels et sont séparés de leur famille. Les symptômes : famine et isolement. Mais aussi des âmes ceux qui vont « bien », l’écran leur sert de palliatif à tous leurs besoins : affectif, spirituel, culturel… Les symptômes : malnutrition et mensonge.
Loin de Dieu, en ce pays lointain où part l’enfant prodigue, l’homme aura toujours peur. Il aura peur de manquer. Il aura peur de souffrir. Il aura peur d’être seul. On lui donnera simplement de quoi survivre mais la peur ne le quittera pas car il se saura mal aimé car il sera lui-même mal aimant. Cet éloignement de Dieu touche donc à la fois la société et les personnes. Depuis toujours l’Église a voulu aller aux périphéries. Le monde ne cesse de vouloir la mettre elle-même aux périphéries. Depuis toujours, Dieu veut vivre au centre de l’âme, le démon essaye de l’y empêcher. Toujours la même technique, la peur avec ses litanies mensongères en partie énoncées plus haut.
La première réponse à la peur, c’est la présence de Dieu : « Ne crains, pas ». « N’ayez pas peur », « La paix soit avec vous ». Non parce que le Christ le dit, mais parce qu’Il est là, parce qu’Il est en nous. La Vierge Marie, les apôtres, Marie-Madeleine, les disciples d’Emmaüs n’ont plus eu peur.
Nous sommes créés pour louer et servir Dieu Trinité. Pour Dieu le Père, par le Christ, avec l’Esprit-Saint, la seule crainte, la crainte filiale qui doit nous animer, c’est la peur de ne plus être le fils qui marche à la suite dans la confiance. Nous devons avoir simplement peur de ne plus l’aimer assez et comme Il nous y appelle, en suivant sa loi et sa volonté particulière, telle qu’elle se révèle à nos consciences. Pour cela, écoutons, entendons, faisons nôtres cette exhortation de saint Paul aux Corinthiens : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, soyez forts. Que tout se passez chez vous dans la charité » (I Cor, 16, 13-14).
La deuxième réponse à la peur, c’est donc la présence de Dieu en nous. C’est la charité. Et celle-ci suppose le bon exercice de don de Dieu, la liberté. Tout est dit par Jésus à ce sujet dans l’Évangile de ce dimanche : « Qui de vous me convaincra de péché ? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu entend les paroles de Dieu. Voici pourquoi vous n’entendez pas, c’est que vous n’êtes pas de Dieu » puis « Je n’ai pas de démon en moi, mais j’honore mon Père… ce n’est pas moi qui cherche ma gloire… Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ». Ce dialogue entre le Christ et les pharisiens menaçants est magnifique de vérité car le Christ s’impose comme un être libre. Il le manifestera plus tard d’une manière plus admirable encore tout au long de sa passion. De part sa nature humaine, unie à sa nature divine, le Christ est parfaitement libre. Nous ne le sommes pas. Cependant, nous sommes capables d’actes libres et vertueux qui nous rendent plus libres, plus vertueux et plus saints. Le pape le dit bien, de manière concrète : « La prière et le service discret, ce sont nos armes gagnantes ».
« Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez dans le Seigneur! » (Ps 30, 25)Le saint n’est pas simplement un ami de Dieu, c’est une personne libre, car libérée de la peur. Peur du péché, peur de la souffrance, peur de la mort.
Chers amis, ne cédons donc pas à la peur, à la panique et la culpabilisation permanente. La peur n’est pas simplement mauvaise conseillère, elle est liberticide. Soyons raisonnables. Essayons de faire les tâches ordinaires avec un amour extraordinaire, car la sainteté commence dans les petites choses. Ayons une vie chrétienne réglée. Préparons-nous au mieux à la Semaine Sainte sans nous lamenter que ce n’est pas comme d’habitude… le principe de réalité s’impose à nous avec toute sa force et la beauté de son exigence. Que ce ne soit pas une excuse à ne rien faire ou à mal faire… Contrairement aux disciples d’Emmaüs, nous connaissons la fin de l’histoire et la victoire du Christ sur la mort et le péché. On peut donc dès maintenant choisir deux options : soit le découragement de ces disciples avant leur rencontre avec le Christ ressuscité, soit avoir ce désir profond de dire et de vivre « Reste avec nous, car le soir tombe, et le jour touche déjà à son terme ». N’attendons pas que notre coeur soit « tout brûlant ».
Je terminerai par les paroles de l’antienne d’offertoire : « Je te louerai Seigneur, d’un coeur sincère. Fais cette grâce à ton serviteur : que je vive en gardant ta parole. Seigneur, rends-moi la vie selon ta parole »
Que le Seigneur nous bénisse et que Notre-Dame garde nos coeurs doux et purs, de la douceur et de la pureté des enfants libres de Dieu.
Abbé Vianney Le Roux
 
 

Au jour le jour à Saint-Pierre-Ville, quelques annonces…

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Vendredi 27 mars, vendredi de la 4ème semaine de Carême
8h45 : Office de Prime
9h : Messe basse en privé
18h15 : Chemin de Croix
19h : Messe basse en privé
Samedi 28 mars, samedi de la 4ème semaine de Carême
11h : Messe basse en privé
11h45 : Chapelet à toutes nos intentions
Ayons une petite pensée et prière pour l’abbé Ribeton et les deux séminaristes qui auraient dus être parmi nous ce week-end. Comme beaucoup de leurs confrères, ils sont malades au Séminaire de Wigratzbad.
Annonces :
1/ De manière générale :
– Quelques uns d’entre-nous sont malades mais les dernières nouvelles sont plutôt rassurantes. Continuons à être prudents et à nous encourager les uns les autres par des petits actes concrets et nous porter dans la prière.
– Les abbés sont très reconnaissants des marques de soutiens et des petites gâteries… J’en connais un qui vit un Carême au verre grossissant… et ils sont très édifiés par le courage dont beaucoup font preuve !
2/ Les abbés restent « confinés » et au service liturgique de l’église Saint-Pierre-Ville. Nous essayons de rester le plus possible en lien avec vous, par tous les moyens possibles. Nous sommes vraiment à disposition dans les limites du possible. Voici quelques recommandations et informations en lien avec l’épidémie et l’arrivée des fêtes de Pâques.
– En cas de maladie et de transfert envisagé à l’hôpital, surtout, contactez-nous avant le départ du domicile. Ensuite, il sera impossible pour les prêtres d’assister le malade.
– Les confessions par téléphone ne sont pas possible ! Le télétravail a certaines limites… Si une personne le juge important et nécessaire, possible aussi en raison de son lieu d’habitation, dans la perspective de Pâques, qu’elle n’hésite pas à demander de se confesser. Cela est possible en dehors en dehors du dimanche, en prenant rendez-vous. Cette confession sera possible soit à la cathédrale selon les horaires d’ouverture, soit sur le parking derrière l’église. En cas d’impossibilité de se déplacer, il faut voir directement avec le prêtre ce qui est serait possible.
– Je vous exhorte à porter la médaille miraculeuse ou à demander qu’elle vous soit remise. Je ne peux aussi qu’encourager à envisager de recevoir le scapulaire du Mont Carmel.
3/ En prévision de la Semaine Sainte
– Il est prévu que des rameaux soient bénis ! Ne vous inquiétez donc pas, il y en aura pour tout le monde dès que possible !
– Les modalités de célébration des offices de la Semaine Sainte ne sont pas encore bien définis. Il est prévu que certains soient retransmis via Facebook, vidéo en live. Visiblement, il n’est pas besoin d’avoir un compte Facebook pour pouvoir les regarder.
– Nous allons essayer de vous donner quelques pistes pour vivre le plus « liturgiquement » possible la Semaine Sainte en famille.

« Mes yeux vont sans cesse au Seigneur; c’est Lui qui du filet dégagera mes pieds. Tournez-vous vers moi, prenez-moi en pitié, car je suis seul et malheureux. Vers vous, Seigneur, j’élève mon âme; en vous, mon Dieu, je cherche un abri : que je n’ai pas à rougir »

Je vous propose de prier ensemble, tous les jours la prière la plus antique adressée à la Vierge Marie, la belle et efficace invocation du Sub tuum Praesidium (IIIème siècle) :
« Sous l’abri de votre miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprisez pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivrez-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. »

Unis dans une seule et même Espérance, dans la Communion des Saints.

Abbé Le Roux

Fête de l’Annonciation

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Mercredi 25 mars, fête de l’Annonciation de la Vierge Marie.
6h45 : messe basse privée
7h45 : laudes
18h30 : chapelet pour toutes celles qui ont dit un oui sacramentel dans le mariage ou un oui sacramental dans la vie religieuse
19h : messe basse privée
19h30-19h40 : sonnerie des cloches signe de notre foi et notre espérance. Vous êtes invités à vous unir en mettant des bougies aux fenêtres.
19h45 : complies chantées
Quelques vidéos en musique sont disponibles sur le compte Facebook de FSSP-Tours, en l’honneur de la Vierge Marie
 
Sermon de circonstances, proposé par l’abbé Cyrille Perret :
 
Chers amis,
François Mauriac disait : « L’épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions. »
Nous pourrions continuer ainsi : Si l’épreuve tournait vers nous le visage que nous attendons, alors, ce ne serait plus véritablement une épreuve. Ce serait plutôt comme tel ou tel jeu télévisé dans lequel, malgré les risques encourus apparaissant à l’écran, nous savons toujours que les secours ne sont pas loin, que « tout est sous contrôle ». Ce serait, au final, reconnaître que notre abandon, comme ces risques supposés, n’a pas à être beaucoup plus qu’un abandon de façade.
Seulement voilà, cette année 2020, la phrase de François Mauriac n’est pas qu’un bon mot à retenir dans l’espoir de pouvoir le placer un jour dans une conversation… Nous sommes forcés d’en reconnaître la vérité car nous vivons une épreuve, et nous la vivons tous ! Personne ne peut affirmer qu’elle n’est que l’affaire des autres.
Disons-le franchement : notre petit carême, bien posé, pas trop déstabilisant, comme nous le vivons tous les ans, nous ne l’aurons pas cette année !! Il est en train de nous échapper complètement !
En effet, les églises sont fermées. Les sacrements ont quasiment disparu. Même les prêtres doivent se taire ; ne plus prêcher (enseigner de vive voix, « en chair », au catéchisme, dans les conditions qu’a réclamé Jésus lui-même).
Aujourd’hui à cause de ce manque, ces paroles du curé d’Ars prennent une nouvelle force :
– Qui est-ce qui fait venir le bon Dieu sur l’autel ? C’est le prêtre.
– Qui est-ce qui donne le bon Dieu dans la communion eucharistique ? C’est le prêtre.
– Qui est-ce qui pardonne les péchés au nom de Jésus ? Encore et toujours le prêtre.
Mais nous pourrions aussi continuer cette litanie de questions :
– Qui est ce qui a du prix aux yeux de Dieu, et donc finalement aux yeux du prêtre qui a donné sa vie ? Ce sont les âmes des hommes.
– Qui est-ce qui a pour vocation de devenir saint, de connaître, d’aimer et servir Dieu ? Ce sont les hommes.
– Qui a été créé par Amour et peut vivre de cet Amour dès ici-bas, parce qu’un Dieu est mort sur la croix pour le lui permettre ? Encore et toujours les hommes !
Nous prêtres ne pouvons plus vous donner Dieu avec la plénitude habituelle. Et vous, chers fidèles, ne pouvez plus le recevoir avec la pleine disponibilité que vous souhaiteriez.
Comment ne pas voir là un parallèle flagrant avec la situation du monde juif peu avant la naissance de Jésus-Christ il y a un peu plus de 2000 ans ? Il n’y avait alors plus de prophètes. L’attente du Sauveur se faisait moins fervente. Cette attente s’encombrait – quand elle demeurait – d’illusions de plus en plus grandes, de fausses idées sur le Salut, sur le Sauveur…
Ce sont là, chers amis, des écueils qu’il nous faut fuir vigoureusement. Il nous faut bien plutôt nous concentrer aujourd’hui sur ce qu’il nous reste plutôt que sur ce qu’il nous manque. Nous nous apercevrons alors que nous avons beaucoup de chance dans notre malheur.
C’est en effet dans le creux de cette vague que nous pourrions trouver une nouvelle jeunesse spirituelle ; la véritable conversion. Et de fait, nous cherchons Dieu avec une nouvelle vigueur, car pour une fois, son absence apparente n’a pas l’air d’une simple « discrétion ». Elle est une véritable amputation spirituelle : ce sont les moyens même de sa Présence qui nous font défaut !
Face à ce tableau bien éprouvant, que répondre ? Comment réagir ? Tournons-nous vers l’Eglise et la fête d’aujourd’hui : l’Annonciation.
Car il nous reste une chose : cette « Maris Stella » comme l’a chanté l’Eglise aux premières vêpres d’hier au soir ; cette humble « étoile de la mer » que le chant des moines a fait se lever dans le crépuscule de la journée ensoleillée du mercredi 24 mars. Cette humble étoile, née avec la non moins humble prière de l’ange Gabriel : l’Ave Maria ; et qui est précisément appelée la prière des humbles.
Nous sommes effectivement réduits aujourd’hui à cette humilité primaire de la prière véritablement simple. Nous la vivons, forcés, comme si nous étions soudain revenus à l’âge des pays en instance d’évangélisation ; dans l’attente de trop rares missionnaires. Il nous semble n’avoir plus que ces quelques mots pour solliciter un soutient dont nous avons plus que jamais besoin. Mots bien simples, voire chétifs, face à la puissance des sacrements qui d’habitude façonnent notre vie spirituelle.
Mais en réalité, ces mots sont-ils si pauvres ?
Hier 24 mars, nous fêtions la St Gabriel, Archange, et aujourd’hui, en fêtant l’Annonciation, nous constatons que c’est lui qui nous donne l’exemple face à Marie. Est-ce un clin d’œil de l’Eglise, qui voulait nous faire préparer hier la fête d’aujourd’hui sans trop nous le dire ?
Quoi qu’il en soit, de grandes fêtes se suivent en cette fin de mars. Et elles sont toutes baignées de ce calme et cette douceur de l’Ave Maria, inlassablement répété autour du silencieux Joseph, du révérencieux archange, et de la modeste Marie.
Or ce qu’il faut bien voir, c’est que ce calme, cette douceur, cette « petitesse », entourent l’événement le plus important de l’histoire humaine : l’Incarnation de Notre Seigneur. C’est aujourd’hui que dans le sein d’une Vierge le Verbe s’est fait chair, qu’il s’est uni à tout jamais l’humanité de Jésus. Aujourd’hui nous est rappelé au beau milieu de ce si particulier carême que c’est « pour nous, les hommes, et pour notre salut, que le Fils de Dieu est descendu du ciel, qu’il s’est incarné par la vertu du Saint Esprit dans le sein de la Vierge Marie, qu’il s’est fait homme, qu’il a souffert sous Ponce Pilate, a été enseveli et qu’il est ressuscité le troisième jour. »
Or comme toute grande œuvre Evangélique, c’est par une Parole que nous est parvenu cette merveilleuse nouvelle, la plus belle de tous les temps. Par les mots si simples et si connus de l’Ave Maria. Cette fête de l’Annonciation nous remet devant le cœur la prière et la personne qui aujourd’hui ne nous font pas défaut, de quelque façon que ce soit, car que l’on soit confiné ou non, le chapelet demeurera toujours le même, avec la même puissance d’hommage et d’invocation envers celle qui est notre Mère, et qui, lorsque le soleil semble s’éteindre, nous indique, par sa lumière scintillante, le cap à garder coûte que coûte.
C’est d’ailleurs le mystère de l’Incarnation, ce mystère de l’humilité, qui méritera à Marie son plus beau titre de gloire, celui de « Mère de Dieu », en grec « theotokos ». C’est le nom que l’Eglise d’Orient inscrivait toujours en lettres d’or, comme un diadème, sur le front de ses images ou de ses statues.
Par sa présence à ces instants si cruciaux de l’histoire du salut, l’Ave Maria a acquis une force d’invocation qui conquerrait mille fois le monde s’il le fallait, n’en doutons pas. Tout comme il ne nous faut pas douter, chers amis, que chaque âme que Dieu crée a le prix du sacrifice que Jésus a fait sur la Croix ; prix que nous ne pourrons jamais imaginer. Et chaque âme que Dieu a créée, avec sa valeur inestimable, fut incluse dans les paroles de l’Ange Gabriel et le Fiat de Marie.
A la faveur de la fête de Notre Dame de l’Annonciation, comme des enfants qui se savent aimés de Dieu, souvenons-nous constamment dans ces temps difficiles, de ces mots du Pape Léon XIII : « L’Église, surtout dans les dangers et dans les époques les plus critiques, emploie et cultive traditionnellement le Rosaire, toujours avec le succès souhaité. »
Enfin, devant la privation de la sainte messe à laquelle vous êtes contraints, croyez bien que Marie saura compenser les grâces par une intercession plus forte au nom de ses enfants, ainsi que nous le suggère Saint Vincent de Paul : « Après la Messe, la dévotion du Rosaire fait descendre dans les âmes plus de grâces que toute autre, et, par ses Ave Maria, opère plus de miracles que toute autre prière. »
Dans ces temps troublés, la répétition incessante de l’Ave Maria (comme la plainte confiante des enfants) qui est une façon de garder l’équilibre, de manifester la profondeur de sa fidélité, et la force de la volonté, nous apprendra à vraiment nous abandonner, nous soutiendra et nous permettra de sortir plus saints de cette épreuve ; épreuve qui, décidément, a bien un visage que nous n’aurions pas attendu !
Que Dieu vous garde, et que Marie vous protège.

Plus une exhortation qu’un sermon pour ce dimanche de Laetare, 22 mars 2020.

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Bien chers fidèles, très chers amis,
 
Voici désormais près d’une semaine que des circonstances extérieures nous obligent. Ce confinement imposé pour de justes raisons sanitaires en vue du bien commun de tous et de chacun nous prive d’une certaine forme de liberté, nous restreint dans nombres d’activités fort légitimes et nous demande une vraie docilité. Humainement, il ne faut pas se le cacher, c’est parfois très dur, voire inquiétant. Des personnes et des familles souffrent car touchées par la maladie, d’autres sont dans l’incertitude professionnelle. Mais puisque nous sommes catholiques, instruits de l’exemple de ceux qui nous ont précédés en des circonstances similaires, nous n’avons pas à céder au découragement, à la tristesse et à la colère. Car qui ou quoi peut nous séparer de l’amour de Dieu ? Parce que Dieu nous aime, Il veut et continue de faire de notre âme sa demeure et nous savons qu’Il n’oubliera aucun de ses enfants. Relisons la fin du chapitre VI de l’Évangile selon Saint Matthieu (VI, 25-34) : « … Votre Père sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord le Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroit. Ne vous inquiétez pas du lendemain, demain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine ».
 
Par téléphone ou de visu mais de loin, j’ai pu prendre les nouvelles de nombre d’entre vous. Toujours une vraie joie de vous voir ainsi, souvent avec le sourire. De forts liens de charités se sont tissés entre certains d’entre vous et j’apprends, comme prêtre et pasteur à vous connaître et à vous aimer. L’église Saint-Pierre-Ville du quartier Blanqui s’est transformée en un archipel. Chaque foyer de fidèles ou d’amis est ainsi bloqué sur son îlot familial, plus ou au moins vaste. Nous sommes de ces ballotés du temps qui deviennent les naufragés du moment. Grâce à Dieu, chez nous.
 
Nous ne sommes pas habitués à ce mode de vie. Nous sommes moins à plaindre que Robinson, mais comme lui, cherchons d’abord chez nous et en nous tout ce qu’il faut pour bien vivre et rendre la vie plus agréable à ceux qui partagent le même isolement. En effet, celui-ci peut devenir une belle opportunité de mieux vivre, de mieux en couple et en famille. Soyez inventifs et organisés ! Cela nécessite beaucoup d’humilité, d’obéissance et de force d’âme. Pour cela, il ne faut pas rester inactifs et se ménager des moments de silence respectés par tous. Inspirons-nous de la vie des moines… Ce sont les experts en matière de vie confinée ! Ils ont su la rendre équilibrée et équilibrante car régulée et centrée sur Dieu et le prochain. Aussi, comme le moral est dans les assiettes, il ne semble opportun de ne pas trop faire carême en la matière. C’est le fils d’officier sous-marinier qui vous parle… Enfin, le véritable danger serait de ne créer que des relations virtuelles avec Dieu et le prochain en passant presque exclusivement son temps temps devant les écrans… Les dommages humains et spirituels, eux ne sont jamais virtuels, soyez-en certains. C’est toujours à force de bonnes excuses que nous finissons par avoir une mauvaise vie.
 
Ainsi, le Bon Dieu doit vraiment régner en vos foyers. Ceux qui ont consacré leur famille au Sacré-Cœur l’ont choisi d’une manière spéciale, les autres pourraient y songer ! Je sais ô combien les journées sont déjà bien occupées avec les devoirs scolaires, le télétravail et tous les devoirs de la vie quotidienne. Cependant, prenez un temps de prière en famille chaque jour. Alors l’amour des uns pour les autres règnera en grandissant en vos cœurs. Prenez le temps de parler, prenez le temps de lire, prenez le temps de jouer ! Que ceux qui me connaissent en profiter pour faire des progrès à la marmotte… Je les attends à la fin de la quarantaine de main ferme… la vie à deux ne me permettant pas de pratiquer….
 
En toutes choses :
« Mes yeux vont sans cesse au Seigneur; c’est Lui qui du filet dégagera mes pieds. Tournez-vous vers moi, prenez-moi en pitié, car je suis seul et malheureux. Vers vous, Seigneur, j’élève mon âme; en vous, mon Dieu, je cherche un abri : que je n’ai pas à rougir » (Introït du 3ème dimanche de Carême).
 
Le carême est si riche en textes liturgiques, le chapelet ou le chemin de croix le vendredi. Je vous invite particulièrement à vous unir par la prière et la pensée avec les abbés qui continuent à ce que résonnent à Saint-Pierre Ville aux horaires habituels, louange et gloire à Dieu. Vous pouvez trouver tous les horaires sur internet et Facebook Tours.
 
Le dimanche est un jour particulier. Même si vous êtes dispensés de l’assistance à la messe dominicale, vous avez le devoir de sanctifier ce jour-là au moins en passant trente minutes en prières, le temps d’une messe basse. Je vous conseille d’aménager un oratoire qui pourrait prendre la place habituelle de la crèche, afin qu’il y ait un lieu privilégié et soigné de prière. Vous pouvez bien vous habiller puis vous mettre dans les meilleures conditions pour prier, particulièrement le silence. Vous pouvez lire les textes de la messe, prier le chapelet, vous préparer à la communion spirituelle et prendre le temps de l’action de grâce, le tout entrecoupé par des chants. Vous pouvez tout aussi bien regarder la messe sur internet. Il existe de nombreuses et riches initiatives en ce sens. Je me permets juste de vous rappeler que l’assistance à la messe de cette manière n’est pas la même qu’à l’église. Une position à genoux par exemple doit être expliquée aux enfants. Faites aussi attention à ce que l’assistance soit continue et respectueuse. Aussi, veillez à ce que le lien avec Dieu ne soit rendu possible qu’à travers un écran. Ils sont déjà omniprésents pour le travail scolaire, les activités professionnelles. Il n’est en rien un objet sacré. Il est même parfois un vecteur privilégié du contraire. Rien ne vaut l’union personnelle avec Dieu et le fait de prier ensemble, en union avec les autres dans la communion des saints. Rien ne vaut aussi le contact avec le Seigneur à travers un livre, en particulier, la Parole de Dieu, les écrits des pères de l’Église ou le trésor de textes liturgiques. Rien ne vaut le fait de prier ensemble, les uns à côtés des autres, dans un acte de foi et d’humilité.
 
Aussi les églises restent encore légalement ouvertes. N’est-il pas possible aussi de profiter de la sortie pour chercher quelques courses pour passer devant une église et penser au Saint Sacrement qu’y habite. Se rendre à l’église la plus proche et y prier, Maison de Dieu et Temple du Sacrifice de la messe, selon ce qui est raisonnable en terme de distance et de mesures de sécurité est ce qui est sans doute le mieux. Saint Pierre-Ville reste pour l’instant partiellement ouverte le dimanche… Rendons grâce à Dieu !
 
Beaucoup d’entre nous ne pourront pas communier et vivrons la « communion spirituelle »… La meilleure définition qui ait été faite de la communion spirituelle reste celle du saint Concile de Trente : « Elle consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement » (Session XIII, ch. ?. Pour ce qui est des fruits (ou effets) de cette communion de désir, les théologiens affirment que ce sont les mêmes que ceux de la Communion Sacramentelle. Résumons-les en quatre mots avec Saint Thomas d’Aquin : « Comme l’autre communion… elle soutient, fortifie, répare et réjouit ». Sans oublier l’effet principal qui est de nous unir au Christ d’une manière si intime que nous puissions dire avec saint Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20). Saint Alphonse de Liguori nous a composé cette belle prière du désir de communier :
 
« Mon Dieu, je crois que vous êtes présent dans le Très-Saint-Sacrement. Je vous aime par-dessus toutes choses et mon âme soupire après vous. Puisque je ne peux maintenant vous recevoir dans le Saint-Sacrement, venez au moins d’une manière spirituelle dans mon cœur.
Je vous embrasse comme si vous étiez en moi et je m’unis entièrement à vous; Ne permettez pas que je me sépare jamais de vous ! O Jésus, mon souverain Bien et mon amour, blessez et enflammez mon cœur afin qu’il brûle toujours de votre amour. »
 
Nous sommes d’abord chrétiens, nous sommes français et pour beaucoup un peu scouts dans l’âme. Alors, nous savons où placer notre espérance, nous savons garder espoir, et nous savons comme nous débrouiller ! Ne cédons pas au découragement, à la sidération et à la paresse qui risqueraient de « tuer » notre âme, un danger bien pire que le virus. Celui-ci peut nous rendre malade, mais il nous appartient à ce que notre âme vive et soit belle de la beauté de Dieu. Son nom est Charité. Faisons particulièrement attention à ceux de nos familles qui souffrent, qui sont malades, aux voisins et aux proches. La moindre petite attention est source de nombreuses grâces.
 
Je vous souhaite un bon dimanche de Laetare. Les ornements sont roses, l’autel est fleuri, l’orgue est de la fête pour encourager les fidèles à la joie approchante de Pâques. C’est une invitation liturgique pour nous faire comprendre que la vie chrétienne comporte toujours deux dimensions : l’aspect de pénitence et l’aspect de louange et de joie. Finalement chaque journée est Carême et Pâques. L’Église est la première à demander de voir la vie en rose. Laetare !
 
« Réjouis-toi Jérusalem ; rassemblez-vous, vous tous qui étiez dans la tristesse ; exultez et rassasiez-vous de l’abondance de votre consolation »
 
Soyez bien assurés du dévouement sacerdotal des abbés, qui restent contactables et mobilisables quand il faut et où il faut, en particulier pour les sacrements. Pour l’instant ils ont le moral et ne manquent de rien. Économiquement, cela risque d’être dur pour la vie de la maison de la Fraternité, nous reviendrons vers vous plus tard pour vous inciter dans la mesure de vos moyens à faire une offrande de Carême à la Fraternité Saint-Pierre-Tours.
 
Je vous propose de prier ensemble, tous les jours la prière la plus antique adressée à la Vierge Marie, la belle et efficace invocation du Sub tuum Praesidium (IIIème siècle) :
 
« Sous l’abri de votre miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprisez pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivrez-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. »
 
Que Saint Martin et sainte Jeanne d’Arc protègent notre pays et leur bonne ville de Tours. Que le Seigneur vous bénisse, bien unis dans la prière et l’amitié, sous le regard protecteur de Notre Dame.
 
Abbé Le Roux

Au jour le jour à Saint-Pierre Ville

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Dimanche 22 mars,
Bon dimanche de Laetare à tous. Vous pourrez trouver une vidéo cadeau des abbés sur le compte Facebook FSSP-Tours ! Pardon pour la qualité médiocre d’enregistrement… ?
 
« Réjouis-toi Jérusalem ; rassemblez-vous, vous tous qui étiez dans la tristesse ; exultez et rassasiez-vous de l’abondance de votre consolation »
 
L’église sera ouverte ce dimanche de 9h à 10h, de 11h à 12h, de 17h à 18h. Il est prévu l’adoration, et la possibilité de communier et de se confesser, suivant strictement les recommandations habituelles.
 
Ayant une pensée toute spéciale pour Foucauld et Lucie qui devaient faire leur première communion à Saint Pierre-Ville en ce jour… Il leur est demandé un grand sacrifice !
 
Les abbés sont disponibles pour les sacrements, toute aide ou conseil et peuvent se déplacer si le besoin le requiert.

« Mes yeux vont sans cesse au Seigneur; c’est Lui qui du filet dégagera mes pieds. Tournez-vous vers moi, prenez-moi en pitié, car je suis seul et malheureux. Vers vous, Seigneur, j’élève mon âme; en vous, mon Dieu, je cherche un abri : que je n’ai pas à rougir »

Je vous propose de prier ensemble, tous les jours la prière la plus antique adressée à la Vierge Marie, la belle et efficace invocation du Sub tuum Praesidium (IIIème siècle) :
« Sous l’abri de votre miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprisez pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivrez-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. »

Unis dans une seule et même Espérance, dans la Communion des Saints.

Abbé Le Roux

Annonces pour la semaine du 15 au 22 mars

Non classé

Dernière mise à jour ce dimanche 15 mars à 7h50 :

Bien chers amis,

Suite à la déclaration du Premier Ministre, Mgr Jordy, notre archevêque a demandé de ne plus célébrer la messe en public à partir de demain, et ce jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, l’église Saint-Pierre-Ville sera ouverte de 8h30 à 12h et de 18h à 19h.

Il faudra éviter tout rassemblement et observer les consignes de sécurité ou mesures de distance-barrière. Un prêtre sera disponible pour donner la Sainte Communion à ceux qui le souhaitent et le deuxième pour les confessions. Un service d’ordre sera là pour veiller au bon accueil, au calme et au recueillement.

Il sera ainsi possible de sanctifier le dimanche.
Il est entendu que vous êtes désormais de facto dispensé du précepte dominical. Cependant, à chacun de savoir et vouloir sanctifier le jour du Seigneur, personnellement ou en famille :
– En lisant et méditant les textes liturgiques du dimanche
– En priant le chapelet en famille
– En se rendant dans lieu de pèlerinage, sanctuaire local ou à une croix de chemin.
– En regardant la messe retransmise en direct sur http://www.messeendirect.net/ depuis Fribourg, Suisse, demain à 10h avec sermon en français. Pour cela il suffit de se connecter à l’heure de la messe au site www.messeendirect.net (choisir « En Direct » puis cliquer sur l’icône « Lecture » au centre de la vidéo). Vous pouvez également installer l’application appelée « iMass » (disponible pour I-Phone et Android) et appuyer sur « Live ».

 » Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » Mt 18, 20. Dans l’histoire de l’Eglise, de nombreux catholiques ont su grandir dans la foi, l’espérance et la charité dans des circonstances il est vrai différentes, mais qui ont abouti à des conséquences similaires, la privation ou limitation des sacrements.

La Messe reste la source principale des grâces. Elle est notre repère qui nous conduit au Ciel. Que cette privation, vécue avec un regard surnaturel, nous porte à un plus grand désir, un plus grand respect et un plus grand attachement à ce qui est d’abord le Don du Sauveur et non un dû pour les sauvés que nous sommes.

Soyons bien unis dans la communion des saints en cette période « inédite »… qui nous invite à l’humilité et à la conversion de cœurs, avec une pensée particulière pour ceux qui souffrent dans leur corps et leur âme. Un carême pas comme les autres mais un vrai carême… Que de sacrifices et de renoncements non choisis ! A nous de savoir les accepter et les offrir, sans nous plaindre, sans nous laisser abattre, et avec le sourire…

Méditons l’Introït de ce jour, elle prend un peu plus de sens:
« Mes yeux vont sans cesse au Seigneur; c’est Lui qui du filet dégagera mes pieds. Tournez-vous vers moi, prenez-moi en pitié, car je suis seul et malheureux. Vers vous, Seigneur, j’élève mon âme; en vous, mon Dieu, je cherche un abri : que je n’ai pas à rougir »

Je vous propose de prier ensemble, tous les jours la prière la plus antique adressée à la Vierge Marie, la belle et efficace invocation du Sub tuum Praesidium (IIIème siècle) :
« Sous l’abri de votre miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu. Ne méprisez pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers délivrez-nous toujours, Vierge glorieuse et bénie. »

Que Sainte Jeanne d’Arc protège notre pays et sa bonne ville de Tours… Soyez bien assurés du dévouement sacerdotal des abbés, qui restent contactables et mobilisables 24h/24h…

Abbé Le Roux fssp

PS : Je vous communiquerai au plus tôt, et au plus près les informations pour la semaine. Le site internet https://www.fssp-tours.fr/ servira de source principale de renseignements. Abonnez-vous à la liste de diffusion (à partir du site) ou à la page facebook de FSSP Tours.

 

Bulletins

Agenda de la semaine

lundi 22 avril 2024
  • Saints Soter et Caïus, pape et martyrs lundi 22 avril 2024
  • Confessions lundi 22 avril 2024  18:30 - 18:50
  • Messe basse lundi 22 avril 2024  19:00 - 19:30
mardi 23 avril 2024
  • de la férie mardi 23 avril 2024
  • Messe basse mardi 23 avril 2024  09:00 - 09:30
mercredi 24 avril 2024
  • Confessions mercredi 24 avril 2024  18:30 - 18:50
  • Messe basse mercredi 24 avril 2024  19:00 - 19:30
jeudi 25 avril 2024
  • Saint Marc, évangéliste et litanie majeures jeudi 25 avril 2024
  • Messe basse jeudi 25 avril 2024  09:00 - 09:30
vendredi 26 avril 2024
  • Saints Clet et Marcellin, papes et martyrs vendredi 26 avril 2024
  • Confessions vendredi 26 avril 2024  18:30 - 19:20
  • Messe basse vendredi 26 avril 2024  19:00 - 19:30
samedi 27 avril 2024
  • Saint Pierre Canisius, confesseur et docteur samedi 27 avril 2024
  • Messe basse samedi 27 avril 2024  08:30 - 09:00
dimanche 28 avril 2024
  • Saint Paul de la croix, confesseur dimanche 28 avril 2024
  • Messe basse dimanche 28 avril 2024  08:45 - 09:30
  • Chapelet dimanche 28 avril 2024  09:45 - 10:05
  • Grand'messe dimanche 28 avril 2024  10:15 - 11:30 Eglise Saint-Pierre Ville de Tours
  • Messe basse dimanche 28 avril 2024  18:15 - 19:00
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