Annonces pour l’église Saint-Pierre-Ville du 1er au 15 novembre
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Chers amis,
Une fois n’est pas coutume, je m’appuierai aujourd’hui principalement sur l’Epître de ce jour, car les accents de Saint Paul nous sont particulièrement précieux en ces temps.
Saint Paul écrit aux philippiens afin de les mettre en garde contre de mauvaises habitudes et de mauvaises conduites de vie vers lesquelles sont tentés certains d’entre eux. Il les met en garde en leur donnant l’exemple de ce que sont devenus ceux qui ont suivi une telle pente.
« Beaucoup, aujourd’hui, se conduisent en ennemis de la croix du Christ » leur dit-il. Et la sanction d’un tel comportement tombe immédiatement après ; sans appel : « ils vont à leur perte ».
C’est vrai que nous pouvons encore aujourd’hui le constater. Les temps n’ont pas changé aujourd’hui, surtout dans nos pays en pleine apostasie (et la récente décision pleine d’injustice du conseil d’Etat est là pour le confirmer !), beaucoup se conduisent en ennemis de la Croix du Christ, faisant de la terre et de ses ressources les seuls capables de leur donner le bonheur auquel tout homme aspire, par nature. Ils font ainsi, comme nous le dit Saint Paul, de leur ventre leur dieu, et de ce qui devrait leur faire honte, leur gloire, en n’ayant de goût « que pour les choses de la terre », c’est-à-dire celles qui passent, et qui, parce qu’ellespassent, ne seront jamais la vraie source de bonheur pour l’homme, lequel cherche un bonheur qui ne passe pas.
Nous sommes nous-même, avouons-le souvent tentés de cette façon. Non que les choses de la terre soient mauvaises, mais elles ne doivent être que des moyens pour atteindre les choses du ciel. Et c’est ainsi que nous devrions vivre, comme le poursuit saint Paul : « Pour nous au contraire, notre vie est dans les cieux, d’où nous attendons également le Sauveur… »
Lorsque Saint Paul nous dit que notre vie est dans les cieux, il veut dire que ce qui est essentiel pour nous est dans les cieux. L’accessoire peut être sur terre. Si l’essentiel est aux cieux, alors tout sera équilibré. Le vrai problème est quand on met l’essentiel sur terre et l’accessoire aux cieux (ou dans la sphère privée, ou à la fin du calendrier…)
Cet essentiel qui nous saute – pour ainsi dire – à la figure lorsqu’une grave maladie nous surprend, ou que la mort se profile à l’horizon, Jésus nous avait déjà dit de le chercher d’abord. Saint Paul nous dit même qu’il faut en attendre tout dès aujourd’hui.
Et c’est peut-être sur cette façon d’en attendre tout dès aujourd’hui que nous pourrions prendre quelques résolutions pour les semaines qui viennent.
En revenant vers ces personnes trop nombreuses qui se comportent aujourd’hui comme des ennemis de la Croix du Christ, il faut bien nous dire que dans l’absolu, nous ne sommes ni meilleurs ni pires que ces personnes-là. Car ce que nous avons éventuellement de meilleur qu’elles, nous l’avons reçu : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » Pour autant, si nous ne sommes ni meilleurs ni pires, nous possédons les meilleurs moyens pour devenir meilleurs et acquérir ce salut et bonheur éternel auquel nous aspirons. Et ces moyens, nous devons les connaître, les utiliser, les faire rayonner. C’est notre responsabilité de chrétiens dans la cité.
Nous avons, face aux épreuves que nous traversons des moyens bien supérieurs à ceux de beaucoup, des moyens spirituels, qui ont été fait spécialement pour les hommes. C’est-à-dire que ces moyens ont beau être spirituels, ils s’ajustent parfaitement à notre nature humaine pour que cette dernière puisse en profiter pleinement.
Nous devons alors les utiliser et les user jusqu’à la corde, et surtout savoir que si nous les négligeons, alors, nous aurons beau demander de l’aide au ciel… Ce dernier pourra nous répondre que nous ne tendons pas la main au bon moment, et que finalement, nous attendons cette aide trop tard !
L’un de ces moyens est la prière, l’union à Dieu dans l’intimité de notre âme. Pas un auteur spirituel ne dit que l’oraison n’est pas une respiration vitale de l’âme pour avoir une vie spirituelle pleine et solide. L’oraison est un cœur à cœur avec Dieu dans lequel il verse son amour en nous et dans lequel nous Lui offrons notre petite personne. C’est le moment par excellence où Dieu va avoir le bonheur de trouver notre âme toute à lui, présente uniquement pour lui (car elle ne conduit pas en même temps, elle ne récapitule pas sa liste d’occupations du jour, elle ne s’imagine pas la meilleure façon de faire comprendre à un proche qu’il nous a blessé…) c’est un moment où l’âme essaye d’être toute à son Créateur, simplement par amour pour lui.
Alors face à une âme qui prend du temps pour lui, nous pouvons être certain que Dieu prendra du temps pour elle ; lui donnera telle ou telle vertu, telle ou telle grâce. Peut-être cette grâce ne surviendra-t-elle pas au moment même de l’oraison, mais (n’oubliant pas que toute image a ses limites) ainsi qu’une voiture qui a pris le temps de faire le plein d’essence, bien qu’extérieurement, rien n’apparaisse entre avant et après le plein, cette voiture pourra aller beaucoup plus loin et beaucoup plus sereinement que celle qui n’aura pas pris ce temps.
Chers amis, durant cette nouvelle période de confinement, notre église de Saint Pierre Ville sera ouverte tous les jours, avec le saint Sacrement exposé. Profitez-en ! Venez recharger les batteries de votre âme auprès du bon Dieu. Donnez-lui les moyens de vous aider à traverser cette nouvelle épreuve plus facilement et sereinement que lors de mars-avril dernier.
Et si ma foi vous ne pouvez pas venir aussi souvent que vous le souhaiteriez, je vous encourage à prendre quelques instants, peut-être même aux moments précis de l’ouverture de l’église, pour vous unir par un simple acte d’adoration à l’hostie qui y sera exposée.
Forts de ces quelques conseils, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter celui de saint Paul, que je fais mien aujourd’hui « Tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés. » Soyez certains que ma prière quotidienne vous accompagne.
Ainsi soit-il
Annonces pour le 25 octobre au 8 novembre
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A noter, la venue du choeur Ephata le dimanche 1er novembre. Ils vont chanter la messe de 10h15 et le Requiem de Fauré et quelques autres oeuvres à 16h30.
Inscriptions catéchisme rentrée 2020
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Chers parents,
En ce temps de la rentrée, nous sommes heureux de reprendre auprès de vos enfants et de vos jeunes la transmission de la foi, par l’enseignement du catéchisme.
Si vous recevez ce message, c’est que nous avons reçu de votre part une demande de préinscription, en tenant compte de vos demandes d’horaires. Nous vous demandons de confirmer votre demande en remplissant les feuilles d’inscription ci-jointes. Une grande partie des groupes sont complets. En cas de changement, je vous demande de nous le signaler au plus vite.
Une réunion d’information pour les catéchismes est prévue le lundi 14 septembre à 20h30 dans la grande salle de Saint-Pierre Ville.
- Renseignements pratiques
Tous les cours seront donnés dans les salles paroissiales qui jouxtent l’église Saint-Pierre-Ville.
Les cours débuteront dans les salles et s’achèveront dans l’église par un temps de prière en groupe.
- Dates à retenir
– Rentrée, début des cours les 15 et 16 (Collège), 16 (Primaire) et 18 (lycée) septembre
– Confessions pour les collégiens avant Noël : mardi et mercredi 16 décembre 2020 à partir de 18h30 à l’église.
– Adoration et confessions pour tous avant Pâques : mercredi saint 1er avril 2021 de 16h30 à 19h (cours annulés) à l’église.
– Mercredi 17 février 2021 : mercredi des cendres, messe pour tous les groupes de catéchisme à 16h45 à l’église. Les cours sont annulés ce jour-là pour les primaires et raccourcis pour les collégiens.
– Fin des cours : semaine du 7 au 11 juin 2021
- Règlement
1/ Frais d’inscriptions
Grande section / éveil à la foi : gratuité
Primaire : Pour l’année, une participation de 15 euros par enfant, 30 € pour deux enfants, gratuit à partir du 3ème, est demandée par la Paroisse-cathédrale (Règlement en espèce ou par chèque. Merci de remplir votre chèque à l’ordre de Paroisse Saint Maurice, en indiquant au dos le nom du ou des enfants, le(s) groupe(s) de catéchisme. Vous devez vous rendre à l’accueil de la cathédrale afin de finaliser l’inscription sur le formulaire qui vous sera présenté en précisant Saint-Pierre-Ville/Fraternité Saint-Pierre. Il vous sera demandé aussi de signer une autorisation parentale.
Collège : 10 € par enfant à l’ordre de la FSSP (par chèque ou espèce)
Lycée : une participation sera demandée pour couvrir les coûts des repas (boissons et pizzas)
2/ Manuels
Cela ne concerne que les groupes de CE, CM et 6ème-5ème. La solution envisagée cette année est la location d’un manuel pour la somme de 5€. Evidemment, les familles qui possèdent déjà des manuels ne sont pas obligées d’en louer. Les cahiers d’exercice seront fournis par les abbés pour la somme de 3€.
Nous demeurons à votre disposition, vous priant de croire à notre dévouement dans le Seigneur,
Les abbés Le Roux et Perret de la Maison Saint Lidoire
Annonces semaine 17 au 24 mai
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Chers amis,
Les paroles des textes de la messe d’aujourd’hui sont un avertissement. Les lycéens qui ont pu, à la faveur de la reprise des catéchismes de Saint Pierre Ville, être présents aux cours de ces derniers jours, le savent déjà : cette épître de saint Jacques est importante pour qui veut saisir dans son intégralité la doctrine de Salut de Notre Seigneur !
En effet, plusieurs fois dans l’Evangile, Jésus nous dit que la foi est la clé de voûte de notre salut, mais saint Jacques ajoute ici un élément important qu’il nous faut impérativement entendre et comprendre : Il ne suffit pas de savoir (intellectuellement) le chemin de la sainteté pour parcourir en vérité ce chemin (si l’on en reste là, alors nous sommes nous-même ces belles intentions dont l’enfer est pavé !) Il faut aussi mettre en pratique ce savoir ! Saint Jacques le sait pertinemment : « Ne vous contentez pas d’écouter la Parole mais mettez-la en pratique. Car si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé s’en va, et oublie aussitôt à quoi il ressemble. »
L’écoute ne suffit pas. Et n’en déplaise à certains grands philosophes qui nous disent que le mal est, avant tout, une ignorance – et donc qu’il suffirait de renseigner les hommes sur le bien à faire pour qu’ils prennent la résolution de bien agir. La connaissance n’est pas tout : elle n’est qu’une partie de la solution au problème – ce vaste problème qui se nomme le péché originel.
Car voilà l’affaire de ce jour : notre faiblesse ne réside pas seulement dans notre intelligence enténébrée (et que nous combattons par la connaissance) : elle est aussi dans notre volonté affaiblie (et qu’il nous faut du coup combattre par la force et le courage) et même jusqu’aux passions déboussolées (que nous combattons par la mesure et l’harmonie).
Il est bon – cela est vrai – de rappeler qu’effectivement c’est un grand devoir pour les chrétiens de se former. Il est bon de former notre intelligence, tant il est vrai que la crise que nous traversons est, avant tout, une crise de foi – et donc également une crise de l’intelligence, qui ne peut plus adhérer car elle connaît moins bien la Révélation, l’Evangile, et l’enseignement de l’Eglise.
Cependant, il faut l’admettre : tout savoir, cela ne suffit pas (une simple boutade de Georges Bernanos nous le rappelle ; lorsqu’il parle de ces imbéciles, qui sachant tout sur tout, sont condamnés à ne rien comprendre…) En harmonie avec cet indispensable travail de formation, il est tout aussi nécessaire de travailler à remettre, par des résolutions vigoureuses, de la sagesse et de la mesure dans nos passions afin, par ce biais, de libérer notre volonté pour lui redonner force et courage. Et cela est précisément ce que Saint Jacques nous indique aujourd’hui dans son Epître : la foi sans les œuvres ne vaut pas grand-chose ! Il n’y a pas de conversion possible ; il n’y a pas de sainteté envisageable ; il n’y a pas de salut accessible sans une volonté forte et résolue de mettre nos actes en conformité avec notre connaissance du bien. On ne peut être chrétien sans placer sa volonté dans l’élan de la Volonté de Dieu, sans être animé de ce désir fort et assuré de se mettre résolument – et entièrement « « en action » sur le chemin du bien et de l’Evangile.
Or bien souvent, admettons-le, c’est précisément cette volonté, ce désir, qui nous manquent le plus.
Nous sommes actuellement, Chers amis, dans le mois de Marie. Or si l’on pense à Notre Dame de Fatima, que demanda-t-elle ? « Voulez-vous ? » : c’est la question que la très sainte Vierge Marie a posée, il y a un siècle aux petits bergers de Fatima. De même, « voulez-vous ? » : c’est la question que l’on pose aux fiancés au jour de leur mariage. Non pas « êtes-vous d’accord avec…? » ou « Est-ce que vous avez un petit peu envie ? », « est-ce que cela vous plairait, comme ça, dans l’absolu ? » – mais bien : « Voulez-vous ? » : d’une volonté forte, intégrale, résolue.
Chers amis, ne soyons pas pusillanimes ! La foi n’est rien sans les œuvres ! L’amour n’est rien sans le geste, sans l’acte ! L’amour n’est pas qu’une intention ! C’est ainsi que l’on aime sur la terre. C’est ainsi que l’on aime Celui qui a créé cette terre, et qui a créé cet amour, et qui nous invite à le vivre nous aussi, à sa suite, comme lui-même l’a vécu, c’est-à-dire parfois douloureusement… Monseigneur Fulton Sheen nous dit à ce propos que la souffrance est inséparable de l’amour car par elle, nous constatons que nous aimons en vérité. Celui qui dit aimer Dieu et n’est jamais ne serait-ce qu’inquiet d’être en accord avec Sa volonté, alors qu’il le sache : il n’est pas l’un de ses disciples. Et il a des questions à se poser ! Il ne suffit pas d’entendre Dieu, de le reconnaître, d’éventuellement avoir l’impression de le comprendre. Il faut nécessairement le suivre, et vouloir cela de toute l’ardeur de notre cœur.
Puisse, chers amis, cet épître de saint Jacques transformer les catholiques de vitrines que nous sommes trop souvent en meneurs véritables et courageux dont ce monde creux a tant besoin !
N’est pas ce que demande la collecte de ce jour ? « O Dieu de qui procèdent tous les biens, exaucez nos supplications ; inspirez nos pensées pour nous porter vers ce qui est juste et bien et dirigez nos volontés pour nous le faire accomplir. »
Ainsi soit-il