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Chers amis
Nous voici donc au dernier dimanche après la Pentecôte, celui qui clôture l’année liturgique. Dans une semaine, le premier dimanche de l’Avent sera là !
Depuis maintenant une semaine, nous voyons fleurir les décorations de Noël dans nos rues…
Or l’Eglise ne va pas si vite : passée la fête de la Toussaint, elle laisse à ses fidèles le temps de préparer cet avènement si prometteur et heureux qu’est la Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ.
Prenons ce temps ; quand bien même serions-nous dans les débats de l’actualité…
Ce dernier dimanche après la Pentecôte en constitue une étape qu’il ne faut pas négliger : Et curieusement, si aujourd’hui, notre gouvernement, sans religion aucune, demande à nos proches commerces de patienter, pour une fois, nous serons de concert avec eux… Noël se prépare !… Et sa préparation commence justement par ce dernier dimanche après la Pentecôte qui nous redis encore une fois que Dieu nous prend au sérieux !
L’évocation de l’Enfer, de la Parousie, de la fin du monde, n’est autre que le témoignage que le bon Dieu de temps en temps nous rappelle que nous sommes inclus à part entière dans son économie rédemptrice. Pour nous sauver, il a porté sa Croix, il a souffert, il a pris le péché sur ses épaules… mais il nous a aussi laissé la liberté : c’est-à-dire la condition essentielle de l’amour vrai, qui lui réponde « OUI ». A nous d’en bien user.
L’accueil que nous faisons à Jésus aujourd’hui, maintenant qu’il vient nous racheter, sera le gage de notre vie éternelle à ses côtés. Il est bon quelques-fois de se souvenir de cela. Comme une piqure de rappel, chaque fin d’année liturgique est l’occasion de mettre en perspective le véritable enjeu de notre salut.
Alors Oui, le bon Dieu nous manque actuellement… sa proximité à travers le sacrifice de la messe est difficile, puisque nous ne pouvons y assister. Car nous savons bien, ainsi que le disait Saint Jean Paul II que « L’Eucharistie est la source et le sommet de la vie et de la mission de l’Eglise » (ainsi qu’il nous l’a dit en 2013). La messe, essentielle à tout chrétien – car en elle se rend présent l’auteur même de la grâce sanctifiante, Notre Seigneur Jésus-Christ – est la source même de toute charité.
La secrète de ce jour semble suivre cette direction ; elle qui nous suggère de demander au Seigneur d’être propice à nos supplications, accueillant les offrandes et les prières de son peuple ; et, tournant vers lui tous nos cœurs, que libérés des convoitises terrestres nous nous élevions au désir des choses du ciel.
Dire Oui au bon Dieu malgré tout, voilà ce que nous pourrions faire aujourd’hui.
Ne cessons donc pas, durant cette période d’incertitude, de prier ce que l’introït de ce jour nous propose : « le Seigneur dit : Mes pensées sont des pensées de paix et non de colère : vous m’invoquerez et je vous exaucerai, je ramènerai vos captifs de partout, où ils sont dispersés. »
L’Epitre de Saint Paul de ce jour n’est-il pas un encouragement à vivre ainsi, proche de Dieu :
« Frères, nous ne cessons de prier pour vous, et de demander à Dieu de vous remplir de la connaissance de sa volonté, en toute intelligence spirituelle, pour que vous meniez une vie digne de Dieu… »
Le temps de la nativité approche. Restons unis à Notre Seigneur. Restons proches de Notre Dame. Elle porte l’Enfant Jésus en son sein. Qui pourra nous consoler, si ce n’est elle ?
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